Retour aux sources
Pourquoi est-ce que ce qui est si mauvais pour nous nous
semble si bon? Ces réflexes animaux de recherche de gras, de sel et de sucre
continuent de dicter notre univers culinaire et parallèlement une bonne partie
de notre économie. Pourtant, lorsque je pose un jujube dans ma bouche et se déclenche un tourbillon de bonheur gustatif, j’ai parfaitement conscience que ce
que j’avale me rapproche de la tombe (pardonnez l’hyperbole, c’est une licence
poétique).
En même temps, on connait bien les dangers du bronzage, de
la cigarette, des drogues dures, de Facebook, du gras trans, de l’alcool au
volant, etc. Est-ce que ça empêche les salons de bronzage, les junkies, la
recherche de reconnaissance sociale, les statuts Facebook de basse classe et
McDonald de se perpétrer?
Bien sûr que non, la recherche du plaisir prime. Peu importe
sa nature, même s’il vient prendre le dessus sur tout ce que l’humain a de plus
beau et de plus vrai. Les techniques ont évolué plus vite que notre capacité
naturelle à les assumer. Nous avons la possibilité de ne vivre que de plaisir
et de travail simple. Et c’est alors que l’homme a tous les outils pour
transcender la nature que celle-ci gagne la partie.
Alors que j’ai la certitude qu’il existe un équilibre entre
l’ermite asexué et Dorian Gray, je sens que le message officiel tend vers un
monstre de démesure édulcoré pour ne pas effrayer le grand public et toujours
confondu avec certaines valeurs généralement admises avec un manque flagrant de
sincérité. Je m’égard, j’ai beau tout exposer, rassembler les preuves serait un
jeu d’enfant, les analyser est l’histoire d’une vie. Je vais me contenter d’astrophysique
pour l’instant.
Je dis ça, en fait, parce que là où je suis, les maîtres des
lieux gardent la télévision allumée presque en permanence et que malgré mon
isolement dans ces moments, je suis témoin de cette image projetée et que je n’aime
pas ça. Ça me rend un peu malade en fait.
Je préfère le silence d’une bibliothèque au babillage
incessant de V et TVA… Pas plus tard que ce matin, j’ai parlé avec un des
gardiens de sécurité du planétarium. Il m’a dit que tout ce qu’on présentait au
planétarium l’impressionnait beaucoup, mais qu’il n’aimait pas vraiment les
nouvelles technologies. Il a dit qu’il aurait préféré vivre à une époque
plus noble et où la vitesse n’était pas au centre de tout.
Je ne suis pas d’accord sur un point, car j’espère. Je crois
qu’une « noblesse technologique » peut exister et je souhaite
vivement que la vitesse devienne le propre de la machine pour qu’on considère
la paresse et la contemplation comme une richesse nationale et humaine.
Utopiste plutôt que défaitiste.
N'hésitez pas à commenter et partager si le coeur vous dit, je continue de répondre quand je le peux.
Odin
Je n'es pas été très active sur internet ces dernier temps pour cause médicale... J'ai lue vos dernier post (encore une fois ^^) et je les trouve très bien encore!
RépondreEffacerIls font réfléchir à la vie... J'aime ça lire des trucs comme cela à vrai dire.
Au plaisir de...
Et moi pour cause professionnelle et surtout sociale (un peut-être prochain sujet?).
EffacerSi je réussi à ne faire réfléchir que toi, j'aurais réussi mon but au delà des attentes.
Au plaisir de?